Notre histoire

La Librairie des Raspes existe depuis “toujours”!

Façade de la librairieElle fut fondée en 1947, et a commencé son activité en vendant des journaux, des revues, de la papeterie et des jouets pour enfants. La Librairie fait partie du quartier des “Raspes”. Plus précisément de la rue de la Station. Cette rue qui, autrefois, regorgeait de commerces en tout genre et qui s’achevait à la gare de Ransart.Le commerce passe de mère (Yvonne Robert) en fils (Robert Charlier) et change d’emplacement à plusieurs reprises.

En 1995, Jean-Marc Willame et son épouse, Aurore, reprennent le commerce. Ils continuent à développer ce qui étaient déjà mis en place à l’époque. Après une dizaine d’années, en 2005, La Librairie des Raspes change de look. L’interieur est complètement remis à neuf.

En 2012, le fils, Fabian, reprend le flambeau. La situation économique étant délicate, il prend le pari de se lancer dans la vente d’alcools rares et de vins fins pour redynamiser le commerce. Les clients réagissent plutôt bien au concept et sont demandeurs de dégustations. Dès lors, certains soirs, sur inscription, il est possible d’assister à des dégustations conviviales entre amateurs de bons produits.

D’autres projets sont en cours de développement.

Avec le temps, La Librairie des Raspes a évolué, mais est toujours bien présente en terme de revues de presse, jeux de hasard, tabacs et autres produits bien typiques d’une librairie traditionnelle.

Pour découvrir nos produits et vous conseiller le plus précisément possible, rendez-vous au 102 rue de la Station à Ransart, à deux pas de Brussels South Charleroi Airport.


Video télésambre
Quartiers libres : Les Raspes – Télésambre

 

La légende des Raspes:

1240188_10201306315492412_746346047_n 1264924_10201300968398738_212910234_o 10262068_749396271802411_5972645178333069928_n 10603947_749326851809353_8370829187429566252_o

La date et l’époque de cette histoire sont à jamais ensevelies dans l’obscurité du passé. Et pourtant…La rumeur affirme qu’il y avait autrefois le seigneur d’un village voisin qui n’aimait pas le travail. Quand ses parents, emportés par une grave maladie, quittèrent le monde des vivants, leur fils se mit à vagabonder. Son seul plaisir était de se promener dan sla région, ma foi très belle. Ainsi, il pouvait flâner dans la nature. Il menait la belle vie, se gavant de bonnes choses et du chant des oiseaux. N’arrêtant pas de manger, il était devenu énorme.Un jour pourtant, après avoir vendu château et terres, il n’eut plus le sou.L’hiver vint brusquement, et avec, tous ses désagréments. Pour lui, ce fut terrible. Bientôt, la mi-décembre arriva. L’on préparait déjà la fête de Noël dans les chaumières. Mais pour l’ homme, ce n’était que supplice. Il vivait misérable, se nourrissant de baies, de fruits, de racines et parfois de gibiers pris au collet.En cette journée du 24 décembre, le seigneur traversa la région, à la recherche de son destin. Arrivé aux abords de l’ abbaye de Soleimont, l’ homme y entra, et se recueillit silencieusement. Là, il pria Dieu afin qu’il le protège et lui permette d’ accomplir des actions de bienfaisances. A peine fut-il sorti du lieu Saint qu’il eut le coeur gros de voir une petite vieille qui portait ses fagots de bois. Cette femme était dans le besoin, et par ailleurs, inscrite à la Table des pauvres, afin de recevoir une assistance. Finalement, il l’ aida à transporter son fardeau pour traverser le ri proche de sa modeste maison.

Le temps ne s’améliorait pas. Que du contraire, il faisait exécrable. Un vent terrible chassait la neige par tombereaux.

L’homme errait sans savoir où se réfugier. Sans connaître sa destination, il continuait la traversée du bois de Soleimont, et se dirigeait vers le village actuel de Ransart. Le nom de celui-ci venant peut-être de la forme francisée d’ “Ronsaut “, déformation d’ “el rond d’ saules “. Le centre du village étant construit près d’ un étang bordé de saules. Ce nom devenant par contraction ” El Ronsaut “.

Soudain, l’ homme entendit un cri affreux. Un loup affamé venait de mordre un enfant revenant de chez son grand-père.

L’adulte empoigna un bâton et s’approcha en criant. L’animal prit peur et s’enfuit. Le sauveteur providentiel vit alors l’ horrible blessure de ce petit corps pantelant. Un morceau de la cuisse était manquant.

Il gelait à pierre fendre, et la douleur aidant, l’ enfant mourrait de froid. L’adulte retira sa veste, et la plaça sur les épaules du gosse. Le sang coulait par longs jets, et contrastait avec la neige fraîche qui tombait encore et toujours.

L’homme s’arc-bouta, et à la force des poignets, hissa l’ enfant sur son dos.

Mais de l’ autre côté du village, les parents s’inquiétaient. Ils alertèrent les voisins. Ils partirent à la recherche de l’ enfant. En vain d’ ailleurs. Désespérés, ils revinrent.

Plus loin, l’ homme arriva à la croisée de sentiers. L’enfant, juste avant de s’évanouir, lui avait expliqué le chemin à suivre pour se rendre à sa demeure.

Brusquement, le ciel se déroba sous les pieds du sauveteur : il venait d’ accrocher une lourde pierre recouverte elle aussi d’ un blanc manteau. Ils tombèrent tous les deux, et meurtri par sa blessure, l’ enfant poussa un cri. Ils roulèrent, et la neige les enveloppa encore un peu plus.

- Qu’importent mes souffrances. Je dois continuer!

Sur le côté, le ruisseau de Soleimont tentait de se faufiler parmi les glaces. L’homme balaya la neige d’ un geste décidé, et se désaltéra. Ce geste lui redonna courage.

Alors que s’échappaient des odeurs de café, les adultes réchauffés se remirent à chercher. Les battues, conduites cette fois par des hommes en armes, continuaient sans résultat.

Le temps passait.

Là où se trouve actuellement la rue de la Station, enfin, ils retrouvèrent l’ enfant et son sauveteur : le gros homme. Une fameuse couche de neige lui recouvrait tout le corps. Les parents le remercièrent en lui offrant l’ hospitalité. L’enfant se tira d’ affaire, et…

Par la suite, un bonhomme de neige apparut fin décembre dans les rues de Ransart. Celui-ci ressemblant étrangement comme deux gouttes d’ eau à l’ homme qui sauva l’ enfant.

Deux années plus tard, il n’était plus seul. Une femme l’ accompagnait. Ils se connurent dans d’ étranges circonstances. La jeune fille s’était, un beau matin, aventurée dans la forêt. Elle se blessa en sautant par-dessus une grosse racine. Le destin fut de nouveau au rendez-vous. L’homme, flânant à proximité, l’ aida à rentrer au logis. Depuis, ils ne se quittaient plus.

Le couple, oh combien sympathique, méritait de fonder une famille. Ils eurent deux enfants : d’ abord un garçon, puis vint le tour d’ une fille.

Le boulome Raspes, Raspounète, leurs deux rejetons Raspi et Raspo vécurent longtemps et furent tous quatre heureux.